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Daniel Coum, psychologue clinicien, directeur des Services (association PARENTEL)

Extrait de l’argumentaire du 10ème congrès national sur la parentalité – Brest, juin 2014

Avons-nous toujours besoin d’un père et d’une mère ? A l’évidence oui ! Un enfant a bien sûr une mère ! L’enfantement l’impose ! Quant au père, si le doute subsiste, sauf à recourir à l’ADN, nous ne manquons pas de stratagèmes – fictions ou semblants – pour que les sujets s’en soutiennent. Encore que… Répondre aussi vite revient à faire l’impasse sur le fond : de quoi parlons-nous lorsque nous parlons de père et de mère ? Car à l’évidence, selon le sens que l’on y met, la réponse peut tout autant s’inverser. Les organisations familiales d’ici ou d’ailleurs, là où l’enfant grandit au demeurant pas si mal en l’absence de père et/ou de mère abondent – depuis toujours et de manière explicite aujourd’hui – pour qu’une autre réponse puisse s’imposer. A l’évidence, on peut se passer de la mère et du père ! Selon donc le sens que l’on y met, la réponse diffère ! C’est donc à une opération de « déconstruction » c’est-à-dire d’analyse (théorique et non pas idéologique) de ces catégories chargées d’histoire, de sens et d’affects – père, mère, papa, maman… – dont l’évidence des significations qu’elles véhiculent aveugle que nous nous livrerons.

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